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Attention à ne pas faire cela à la plage : des amendes pouvant aller jusqu’à 150 000 euros en France

Certaines activités sont punissables, mais pas toutes : la collecte de matériaux tels que le bois flotté ou le verre dépoli est autorisée et même encouragée, car elle contribue au nettoyage. Arracher ou emporter une plante sauvage sur la plage peut devenir un problème juridique aux graves conséquences en France. Selon le site linternaute, si vous « cueillez, récoltez ou possédez » toute espèce végétale présente naturellement sur le littoral, la sanction peut aller au-delà d’une simple amende et atteindre « trois ans d’emprisonnement », en vertu de l’article L415-3 du Code de l’environnement.Cela pourrait vous intéresser :De la vie dans un conteneur à un salaire de plus de 8 000 euros par mois : l’expérience d’un maçon travaillant en Suisse. Cette mesure vise à protéger la flore endémique des côtes, car de nombreuses espèces ne se développent qu’en bord de mer et sont considérées comme protégées : « Couper ces plantes peut entraîner une amende de 150 000 euros pour « atteinte à la conservation des espèces végétales non cultivées », précise la loi.

Protéger l’écosystème côtier

Ces dispositions très strictes visent à préserver la biodiversité et la beauté naturelle de sites historiques et touristiques tels que Étretat, Pampelonne, Deauville, Biarritz ou Saint-Malo, qui attirent chaque été des millions de visiteurs et dont l’équilibre dépend du respect des visiteurs.

En France, contrairement à d’autres pays européens comme l’Italie, l’accès aux plages est « libre et sans restriction ». Cependant, certaines règles limitent des activités telles que celles mentionnées ci-dessus ou, depuis le 1er juillet dernier, fumer sur le sable.

De plus, des pratiques telles que le ramassage de sable, de coquillages ou de galets sont interdites car elles « affaiblissent le littoral » et peuvent entraîner des amendes allant jusqu’à 1 500 euros.

Cependant, toutes les activités ne sont pas sanctionnées. La collecte de matériaux tels que le bois flotté ou le verre dépoli, reconnaissable à son aspect satiné, est autorisée et même considérée comme favorable au nettoyage de l’environnement : « La collecte est autorisée car elle contribue au nettoyage de la plage », précise le Code de l’environnement.

En ce qui concerne les mollusques vivants, les touristes doivent être particulièrement vigilants, car leur ramassage est soumis à la réglementation locale et nécessite de consulter les autorités municipales de la destination avant de les ramasser pour les consommer.